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    2 articles dans cette catégorie

    1. METIERS EN TENSION : des besoins identifiés en 2022/2023

      La situation de l’emploi est analysée régulièrement par la DARES et par pôle emploi dans son enquête de besoin de main d’œuvre.
       
      1. Les besoins de recrutement augmentent après le frein lié au COVID
      En 2022, les intentions de recrutement ont fortement augmenté : +12% par rapport à 2021 et es entreprises ont besoin de main-d’œuvre, mais peinent à recruter.
      En 2023, 31 % d’établissements envisagent d’embaucher contre 32,8 % en 2022.
      Les projets d’embauche concernent davantage les TPE et le PME et les chiffres annoncent un marché de l’emploi qui reste dynamique et diversifié et qui recherche des candidats qualifiés ; néanmoins, 61 % des recrutement sont considérés difficiles en 2023 et c’est plus qu’en 2022 (57,9 %).
       
      2. Le marché de l’emploi se tend avec une demande de métiers qualifiés de niveau 3 et 4 (CAP et bac professionnel)
      Pôle Emploi publie régulièrement la liste des métiers qui recrutent le plus (enquête BMO – Besoins de Main d’œuvre). En 2023, parmi les métiers les plus recherchés (ouvriers agricoles, aides à domiciles, ouvriers non qualifiés de l’emballage, manutentionnaires...etc.) les entreprises n’ont pas de difficultés importantes pour recruter ; par contre sur des métiers plus qualifiés, elles expriment des difficultés : pour des postes de couvreurs, couvreurs zingueurs, aides à domicile, plombiers, chauffagistes.
      En 2023, le secteur du service, que ce soit aux particuliers ou aux entreprises, connaît une hausse des intentions d’embauche. Cependant il faut prendre en compte les difficultés d’embauches résultant des conditions spécifiques (horaires, déplacements, salaires, etc.) qui expliquent la présence, par exemple, du métier d’aide à domicile dans les recrutements importants en volume et en même temps dans les difficultés de recrutement.
      Le secteur du commerce est en pénurie de candidats et prévoit 12,2 % de projets d’embauche cette année. Les besoins en main-d’œuvre augmentent le nombre de postes à pourvoir.
      Enfin, en 2023, le secteur de l’industrie peine toujours à recruter cette année et présente des besoins de recrutement forts. Ses prévisions d’embauche augmentent de 9,3 % cette année.
       

       
      Des difficultés de recrutement à prévoir pour les employeurs
      Si les intentions d’embauche sont présentes, les recrutements s’annoncent encore plus difficiles en 2023 que l’année passée.
       

       
      Les 10 des métiers qui connaissent des difficultés à recruter
      La liste des métiers recherchés, mais qui ont des difficultés pour recruter :
      Couvreur, couvreur zingueur qualifié Pharmacien Aide à domicile et aide-ménagère Chaudronnier, tôlier, traceur, serrurier, métallier, forgeron qualifié Carrossier automobile Technicien médical et préparateur Plombier, chauffagiste Spécialiste de l’appareillage médical Conducteur de transport en commun sur route Ouvrier qualifié travaillant par enlèvement de métal  
      Ce qu’il faut retenir de ces chiffres et propositions, c’est que le taux de chômage baisse, les entreprises recrutent mais la pénurie de candidats augmente, en particulier dans certains domaines d’activité professionnelle !
      Par rapport à 2022, les changements restent légers et seules les difficultés de recrutement augmentent, en particulier à cause d’un nombre de candidats insuffisants et de profils inadéquats !
      Avec un regard plus prospectif, et selon le rapport « Les métiers en 2030 » publié par la Direction de l’Animation de la Recherche, des Etudes et Statistiques (Dares) et France Stratégie, les métiers en tension d’ici 2030 : Agents d’entretien, Ouvriers de la manutention, Aides à domicile, professionnels du BTP en charge de la couverture des bâtiments et de la pose des zingueries, etc. Cela illustre que certains métiers vont rester en tension compte-tenu à la fois du nombre de places disponibles dans les établissements de formation spécialisés, de l’appétence des jeunes pour ces étiers, et des départs en retraire des professionnels. L’effort de réindustrialisation conduit également à des métiers pour lesquels on formait moins, donc à des tensions à venir.
      Face à cette situation, le gouvernement ouvre l’accès au marché de l’emploi français en favorisant l’emploi des étrangers non européens pour certains métiers, ainsi l’arrêté ministériel du 1er Avril 2022, publié dans le journal du gouvernement, spécifie la liste des métiers en demande (couvreurs, ouvriers de travaux publics et du bâtiment, plombiers, chauffagistes, exploitants agricoles, etc.), qui sont autorisés pour les *étrangers non européens* sur le territoire français ; cette liste est même affinée par régions (Bretagne, Ile de France, Normandie, Nouvelle Aquitaine, Pays de la Loire, Bourgogne, etc.).
       
      3. Les migrants constituent une force de travail à prendre en compte
      Selon l’Agence Européenne FRONTEX, le nombre des migrants traversant la méditerranée vers l’Union Européenne a plus que doublé en 2023 par rapport à 2021 la même période !
       
      4. L’approche d’ATK Group
      Face à ces 2 situations simultanées, il nous apparait que les migrants peuvent constituer une force en capacité de répondre partiellement à ces besoins exprimés et durables.
      ATK Group assure, en France des formations professionnelles (titre professionnel d’Installateur Thermique et Sanitaire, par exemple c’est-à-dire formation diplômante de plombiers sanitaires et chauffagistes), avec un taux de réussite de 100%, et également, en partenariat avec Pôle Emploi, Constructys (opérateur de gestion de la formation de la branche de la construction) et la CAPEB (Confédération de l’Artisanat et des Petites Entreprises du Bâtiment), des formation d’introduction aux métiers (plombier-carreleur-baniste, couvreur-zingueur) dans le cadre du dispositif de Préparation Opérationnelle à l’Emploi (POEC), à destination de demandeurs d’emploi, avec un taux de sorties positives de 80%.
      Ainsi, ATK group dispose d’une connaissance des métiers, de contacts d’entreprises pour les débouchés, et d’une compétences pédagogique étayée à la fois pour des publics déjà compétents sur les métiers, et pour des publics totalement débutants. Fort de cette expertise ATK Group, implanté en France et en Grèce, a défini des priorités sur des métiers en tension : nous nous orientons vers les métiers qui requièrent une compétences linguistique et conversationnelle réduite ; nous pensons que la capacité linguistique, au-delà des bases nécessaires, prendra un temps à se développer qui se fera par l’immersion, donc nous visons l’acquisition rapide de compétences techniques afin de pouvoir travailler au plus vite, et profiter d’une immersion pour améliorer ses compétences conversationnelles. Aussi, nous proposons les métiers suivants :
      Plombier-chauffagiste Couvreur-zingueur Opérateur métallurgiste Ces métiers sont à dominante technique et reste ouverts sans discrimination de sexe ou d’âge. Ils peuvent se pratiquer avec une formation réduite (quelques mois en fonction des niveaux) et permettent, par la suite, dans le cadre de dispositifs français existants, soit de réaliser une formation diplômante (tout en continuant à travailler et à percevoir un salaire), soit de réaliser une Validation des Acquis de l’Expérience (VAE) sans retourner en formation, si le niveau requis est atteint dans le cadre de l’expérience professionnelle.
       

    2. Comment, chez ATK Group, nous transformons la formation professionnelle

      1. La formation devient virtuelle
      La salle de classe n’est pas encore de l’histoire ancienne – elle est juste devenue virtuelle. A mesure que les nouvelles technologies se développement, il est devenu possible d’utiliser un nouveau type de plateforme  l’apprentissage plus interactive afin de répondre aux attentes d’un nombre grandissant d’apprenants. Les formations virtuelles animées par un formateur sont aujourd’hui de plus en plus populaires.
      Comment expliquer ces changements ?
      On peut certainement évoquer plusieurs raisons, et notamment le fait que les classes virtuelles sont aujourd’hui plus économiques, comprennent moins d’éléments perturbateurs et sont tout aussi efficaces que les salles de formation traditionnelles. Les employeurs et les employés reconnaissent les avantages d’une telle formule Les employeurs et les employés reconnaissent les avantages d’une telle formule : passer une heure à assister à un webinar ou à un cours en ligne s’avère beaucoup plus intéressant en termes de temps et de ressources que de se déplacer pour se rendre sur le lieu de formation afin de suivre le même cours et obtenir un résultat similaire.
       
      2. Mettre l’accent sur l’expérience de l’employé
      Les entreprises se concentrent aujourd’hui davantage sur l’expérience de l’employé et montrent une volonté d’attirer et de retenir les meilleurs talents. A mesure que la génération Y rejoint progressivement les effectifs des entreprises, les employés tendant à imaginer un environnement de travail plus ludique et stimulant, mieux adapté à leurs besoins – ceux de l’apprenant moderne. La formation professionnelle d’aujourd’hui n’utilise pas les nouvelles technologies comme un gadget pour attirer les curieux, mais comme un outil visant à faciliter la vie des employés. Un article récemment diffusé par Forbes a ainsi affirmé : « En 2018, nous verrons les
      dirigeants de tous horizons s’attacher à travailler sur « l’expérience de l’employé » et développer un écosystème susceptible d’intégrer trois dimensions majeures : l’engagement, la culture et le management de la performance. »
       
      3. La révolution de l’intelligence artificielle
      L’Intelligence Artificielle (IA) est aujourd’hui omniprésente en entreprise, et il en est de même dans la sphère de la formation professionnelle. D’ici quelques années, la quasi-totalité de nos appareils et services sont susceptibles d’utiliser cette technologie. Google, Amazon, Microsoft, Facebook et Apple s’attachent tout particulièrement à mettre au point des appareils plus intelligents exploitant l’IA. On compte des milliers de vendeurs d’Intelligences Artificielles de par le monde, qui travaillent en collaboration avec de très nombreuses entreprises.

      Les chatbots (ou agents conversationnels) constituent un des exemples les plus répandus et emblématiques illustrant l’invasion de l’IA dans le monde du travail. Ces programmes sont conçus de manière à simuler une conversation avec des utilisateurs humains. Il a été estimé qu’ils font économiser environ 80 millions de dollars aux entreprises chaque année en réduisant les dépenses de ces dernières (salaires et formations).
      A ce jour, presque 20% des entreprises ont développé des chatbots pour leurs bureaux et leurs usines. On s’attend d’ailleurs à ce que ce nombre passe à 57% d’ici 2021. De nombreuses sociétés utilisent les chatbots comme des assistants privés. De nombreuses sociétés utilisent les chatbots comme des assistants privés – à l’intention des clients, pour faciliter la formation des employés ou pour mener des analyses afin de
      déterminer comment améliorer les process en entreprise. Par exemple, Overstock utilise un chatbot répondant au nom de Mila et qui travaille au service des Ressources Humaine – son rôle est d’informer les responsables lorsque les employés sont malades.
      De plus en plus de managers réalisent aujourd’hui le gain de productivité que représentent les chatbots et que permet en règle générale l’IA. C’est pourquoi ces technologies ne peuvent que se développer davantage en entreprise et couvrir de plus en plus de secteurs d’activité, depuis l’agriculture jusqu’aux biens de consommation exploitant les nouvelles technologies.
       
      4. Evaluez l’efficacité de vos programmes de formation

      Les services RH du monde entier sont sans cesse confrontés à un défi de taille : la difficulté à évaluer avec précision le retour sur investissement d’une formation en entreprise. Même s’il est essentiel de déterminer l’efficacité d’un programme de formation, il est toutefois relativement complexe de la mesurer avec précision et dans des termes définis avec clarté.
      C’est pourquoi il est conseillé d’exploiter les ressources auxquelles nous avons d’ores et déjà accès aujourd’hui. Parvenir à un calcul quantitatif précis de votre retour sur investissement relève encore de nos jours de l’utopie – et c’est bien malheureux. En revanche, les statistiques qualitatives constituent un outil de calcul tout à fait accessible. Le simple fait que le niveau de turnover dans les entreprises soit particulièrement élevé est
      une raison suffisante pour se lancer dans le suivi qualitatif du retour sur investissement relatif au budget alloué à la formation professionnelle.
       
      5. Laissez la vidéo révolutionner votre entreprise
      Le fait d’intégrer la vidéo à l’environnement de travail déployé au sein de votre entreprise ne fait pas figure de révolution en soi. Ce format demeure cependant assez peu utilisé dans le cadre de la formation professionnelle.
      L’accès à internet haut débit est aujourd’hui de plus en plus répandu. L’accès à internet haut débit est aujourd’hui de plus en plus répandu. Par conséquent, il devient facile d’utiliser la vidéo conférence en toutes circonstances. La formation vidéo est non seulement plus économique mais augmente également l’engagement de l’apprenant en lui proposant de travailler sur des contenus plus digestes et attractifs.
       
      6. Misez sur le Microlearning
      Le microlearning est un procédé de formation qui vise à exploiter des contenus de format court. Les apprenants atteignent des objectifs d’apprentissage bien définis sans nécessairement avoir à consacrer un temps considérable à leur formation. C’est la méthode qui convient le mieux à l’apprenant moderne, facilement distrait et déconcentré, et qui permet aux employés de rester impliqués sur le long terme dans le suivi
      de votre programme de formation. Le microlearning est un format de plus en plus populaire de nos jours. On a d’ailleurs pu constater un changement majeur dans l’utilisation de cette méthode, qui est passée du
      statut de programme additionnel au statut de stratégie de formation en e-learning à part entière. On décompte aujourd’hui de nombreuses formes de microlearning – que vous pouvez toutes utiliser au sein de votre entreprise. Les vidéos, les podcasts et les quizz en ligne sont des exemples de formats régulièrement exploités dans le cadre de formations basées sur le microlearning.
      Une seule condition pour pouvoir travailler : une bonne connexion internet.
      Que l’on opte pour une classe virtuelle, une approche centrée sur l’engagement des employés, une plateforme de microlearning, une méthodologie d’apprentissage exploitant le format vidéo ou une formule combinée de toutes ces tendances, une chose est sure : en 2018, l’entreprise se doit d’être plus connectée que jamais ! Et cela est d’autant plus vrai aujourd’hui que la frontière entre espaces privés et professionnels se fait de moins en moins nette.
      Une chose est sure aujourd’hui : vous n’avez pas d’autre choix que d’accepter ces changements et de partir à la conquête de l’entreprise moderne, qui ne se limite plus aux quatre murs d’un bureau, mais s’étend à tout endroit susceptible de bénéficier d’une connexion internet.

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